mercredi 28 mai 2008

Statues de Nagoya: Réparons un oubli important

En présentant les statues de différentes bestioles, j'en avais oublié une très importante pour Nagoya. En effet, le koala est pour ainsi dire la mascotte de cette ville, pour ne pas dire son symbole, car on peut voir de ces animaux au parc zoologique de Higashiyama, devant lequel a justement été prise cette photo. Ce koala tire un peu la gueule, mais s'il a été fait d'après ceux enfermés dans leurs cages comme modèles, ça se comprend aisément.



A noter que ces koalas ont été chantés par Tsuboi Norio, une célébrité locale… Non, ça ne vous dit rien, il faut être de Nagoya pour connaître. Alors prenons plutôt Akira Toriyama. Oui, le dessinateur de Dragon Ball, qui est également du coin et avait en son temps dessiné un koala pour sa ville. En voici la version en autocollant, que mon épouse avait collé à l'intérieur de son premier bodhran et qui s'y trouve toujours.


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Et Doala, la mascotte de notre équipe de baseball favorite! Lui, il a la pêche contrairement à ce pauvre koala en bronze...

http://nagoya-en-francais.over-blog.com/article-13277812.html
Commentaire n°1 posté par Baiya le 31/05/2008 à 14h18
Ah je ne connaissais pas cette… euh, chose. Mais je dois avouer un total manque d'intérêt pour le base-ball.
Réponse de Fabrice Chotin le 31/05/2008 à 15h06
Qu'est-ce qu'un bodhran
Commentaire n°2 posté par lemoncrumble le 09/06/2008 à 23h08
Le bodhrán est un tambourin. Pas japonais, mais irlandais.
Réponse de Fabrice Chotin le 10/06/2008 à 03h08
Moi j'adore les Koala
Commentaire n°3 posté par Freefounette le 11/08/2008 à 15h03

mercredi 21 mai 2008

Des réservoirs pas si ternes

Les toits de nombreuses constructions japonaises sont surmontés de diverses excroissances plus ou moins bien intégrées qui cachent des réservoirs d'eau. Mais tous ne se soucient pas de les camoufler, et ces protubérances aux formes variées sont donc exhibées sans complexes au sommet des immeubles. Elles servaient à pallier le manque de pression dans le réseau de distribution d'eau. Ce dernier s'est considérablement amélioré, et aurait rendu ces réservoirs inutiles. Mais dès que les japonais ont pris une habitude, ils sont extrêmement réticents pour la changer, et c'est pourquoi les citernes ornent toujours les toits du pays.

La plupart ne paient pas de mine, leur forme est d'une banalité assez consternante. Et ça ne s'améliore pas avec l'âge, celle de gauche présentant des signes de décrépitude peu rassurants. Car dans un pays où les tremblements de terre menacent, ce n'est pas sans une certaine inquiétude que l'on considère les objets au-dessus de soi, tous susceptibles de nous tomber dessus. D'autres présentent un aspect plus high-tech (ou peu s'en faut) avec une assise plus solide. Mais la taille parfois imposante reste effrayante.

En voici deux de forme sphérique, mais les supports sont différents. Le premier a été placée sur un pylône métallique légèrement surélevé. Est-ce pour assurer une meilleure stabilité, ou parce qu'il sert par la même occasion à soutenir une antenne de télévision? J'avoue ma plus totale perplexité. Le deuxième support est carrément en béton, et on ose espérer qu'il est suffisamment armé pour résister aux tremblements de terre. En tout cas, il résiste déjà aux typhons, ce qui est encourageant.

La variété des formes est grande, et certaines flirtent avec un sens du design qui les rendraient presque élégantes. Ce réservoir à gauche, à la ligne quelque peu futuriste, n'évoque-t-il pas un engin spatial extraterrestre ou un robot étrange? Non? Bon…
Il est vrai que si on compare, comme sur la photo de droite où l'on a une citerne visible et une citerne camouflée, on serait tenté de croire que c'est cette dernière qui gagne au niveau de l'esthétisme. Mais les constructions pour cacher les citernes arrivent parfois à être pire que la citerne elle-même.


Il y a aussi quelques bizarreries, telle cette citerne à gauche particulièrement surélevée. Est-ce pour assurer plus de pression? En tout cas, ça ne facilite sûrement pas les travaux d'entretien. C'est peut-être pour cette raison que celle de droite est entourée d'une plate-forme entourée d'une barrière. En attendant, ce sont surtout les oiseaux qui doivent en avoir l'usage.


Est-ce une tentative ratée de camouflage? Ou alors, les citernes seraient-elles l'objet de convoitise de quelconques vandales ou voleurs?

Toujours est-il que celle-ci est entourée de grilles qui en défendent farouchement l'accès. C'est vrai qu'on n'est jamais trop prudent, et on ne sait jamais quel genre de malandrins sont susceptibles de fréquenter nos toits.

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Je me souviens avoir vu un jour un film d'horreur japonais où tout tournait autour d'un réservoir d'eau et du fantôme d'une petite fille. Très angoissant...
Maintenant, dès que j'en revois un je ne peux m'enpêcher de penser à cela!
Commentaire n°1 posté par Celine le 23/05/2008 à 11h47

jeudi 15 mai 2008

Recette: Galette de riz au fromage

Si en France, on affectionne le riz long grain qui ne colle pas, c'est le contraire au Japon, où il doit être à grains ronds et bien coller, ce qui est nettement plus pratique pour le prendre avec ses baguettes. Pour le cuire, les japonais utilisent en majorité des auto-cuiseurs électriques, qui ont l'avantage de posséder une horloge, permettant de programmer l'heure de cuisson, et d'avoir son riz au petit-déjeuner, sans avoir eu à se lever trop tôt auparavant. Mais certains, comme mon épouse, trouvent qu'il est meilleur cuit à la cocotte minute, ou mieux, quand on dispose d'assez de temps, dans un donabe, une marmite en terre. Mais quel que soit l'ustensile utilisé, le riz qui en sort est vraiment excellent. Seulement, il en reste parfois, et le lendemain, il a perdu de ses qualités gustatives, et de plus, il s'est aggloméré en un gros bloc, comme on peut le voir sur cette photo:


Alors bien sûr, on peut le réchauffer, mais ce n'est pas la même chose que lorsqu'il vient d'être cuit. Mais il reste néanmoins apte à de nouvelles préparations. En voici une qui ne manque pas d'étonner, voire de révulser mes amis japonais, mais qui possède une indéniable touche française: la galette de riz au fromage. Cette recette utilise la propension à l'agglutination du riz nippon, mais qu'il va falloir déjouer.

Et pour commencer, on met le riz dans une poële:

Ensuite, on sale. Vous remarquerez qu'il s'agit là d'une première touche française, puisque j'utilise du sel de Guérande:


Puis un peu d'eau, le secret pour momentanément annuler l'agglutination.



Et du fromage râpé en quantité raisonnable. Pour la touche française, cette fois-ci, c'est tout aussi râpé, car ce fromage vient de Hokkaido:



A feu moyen, on mélange bien avec vigueur, pour bien casser les blocs de riz.


Le fromage fond, l'eau s'évapore, et on se retrouve avec une grosse masse bien collante:



C'est là que j'utilise mon arme secrète: un presse-purée préalablement humecté:


Ce qui me permet de bien tasser de manière régulière le mélange riz/fromage:


Et on arrondit les bords à la spatule:



Il convient de bien secouer la poêle pour que le mélange n'attache pas. On retourne la chose en la faisant sauter comme une crêpe. A ce stade, il se peut que la galette se casse, mais on peut encore la réparer en la tassant et lui redonnant forme à la spatule.



D'ailleurs, puisqu'on parle de tasser, on procède également à cette opération une fois la galette retournée:



Si besoin est, on la re-retourne pour qu'elle soit bien grillée des deux côtés:



Et pour servir, on la fait glisser dans une assiette:


Et il ne reste plus qu'à couper et à déguster.

Est-ce parce que ce mélange culinaire correspond à leurs origines françaises et japonaises? Toujours est-il que mes enfants adorent cette galette. J'en fais parfois une variante plus élaborée avec des tranches de jambon à l'intérieur, mais c'est assez délicat à réaliser. Ou alors, je bats un œuf en omelette et en recouvre une face de la galette. On peut aussi l'agrémenter d'herbes de Provence ou d'épices diverses, selon les goûts. Froide, elle peut être emmenée en pique-nique.


Commentaires

MIAM! Il faut absolument que j'essaie cette recette!

Tout ça me donne faim. ^_^Et pourtant il n'est que 8h15 par ici...

Soupirs... Les petits déjs au riz me manquent..!
^_^
Commentaire n°1 posté par Céline Brenne le 15/05/2008 à 08h17
Heu certes, mais je précise au sujet de cette galette de riz:
—ce n'est pas japonais
—ce n'est pas pour le petit-déjeuner
En fait, chez nous, nous ne mangeons pas de riz au petit-déjeuner. La raison en est que mon épouse n'aime pas le riz cuit à l'auto-cuiseur électrique et qu'elle ne veut pas se lever plus tôt pour le préparer. Donc, nous petit-déjeunons à la française.
Réponse de Fabrice Chotin le 16/05/2008 à 05h02
ça a l'air bien sympa cette galette. Un peu comme le paillasson de pommes de terre. A un moment tu parles de l'ajout d'eau pour décoller un peu la masse au début: est-ce que tu as essayé de passer le riz au micro-ondes avant de l'utiliser dans ta galette? C'est ce que je fais quand je fais du cha-han. 
Commentaire n°2 posté par Baiya le 20/05/2008 à 13h30
Il faudra que j'essaie, mais l'eau évite aussi que le riz n'attache en début de cuisson. Après, quand le fromage fond, il libère suffisamment de gras pour que ça ne colle pas. A condition bien sûr que la poêle ne soit pas trop vieille. Et à ce propos, il vaut mieux en utiliser une qui ait un revêtement anti-adhésif.
En ce qui concerne le paillasson de pommes de terre, c'est un genre de rösti? En Haute-Savoie, on a aussi la péla, à laquelle en plus on ajoute des oignons, et parfois même du fromage.
Réponse de Fabrice Chotin le 20/05/2008 à 15h15
Oui, oui, c'est ça....paillasson de p.d.t. = rösti, des patates râpées, débarassées de leur surplus de liquide (saupoudrées de sel et essorées) auxquelles on ajoute un oeuf battu et si on veut différentes garnitures, comme toi, fromage, jambon etc... persil, que sais-je???? Mais la galette de riz, c'est vraiment une excellente idée! Merci pour la recette. Ah, et aussi....ton épouse, d'après la description de ses exigences culinaires, m'est très, très sympathique;) j'ai un do-nabe également et le riz dedans c'est bien meilleur. 
Commentaire n°3 posté par Baiya le 22/05/2008 à 06h23

jeudi 8 mai 2008

Salut les poteaux!

Dans un pays soumis aux typhons et aux tremblements de terre, il y a des précautions à prendre, notamment en matière de construction. En France, on se contente de poteaux en bois ou de pylônes en métal creux légers. Mais au Japon, afin de ne pas se les ramasser sur la tronche au moindre caprice météorologique ou tectonique, les pylônes sont nettement plus conséquents. On les fabrique donc en béton armé, et on ne lésine pas sur la quantité en leur donnant la largeur qui convient. Et puisque l'on dispose de piliers pareils, on n'hésite pas à les charger de câbles. Car les compagnies d'électricité et de téléphone s'entendent pour en partager l'usage, ce qui se comprend aisément, si on songe à leur coût et à l'espace qu'ils occupent. Les pylônes servent également de support à d'autres objets aux mystérieuses allures de bidon. En fait, tout s'explique quand on sait que le courant dans les maisons est de 110V au Japon, mais qu'il est d'un plus fort voltage dans les lignes, pour être plus facilement acheminé. Cela exige l'usage de transformateurs, et on les place donc tout simplement sur les pylônes.

Alors évidemment, si le côté pratique est indéniable, au niveau esthétique, c'est une autre paire de manche. Parce qu'un truc pareil devant chez soi, ce n'est pas franchement enthousiasmant. Et voilà précisément celui qui se trouve devant ma demeure, et que j'ai également photographié vu de derrière depuis l'escalier, ce qui donne un bon aperçu du désordre apocalyptique de câbles qui y est installé.


Malgré des observations régulières, je ne suis pas parvenu à identifier tous les composants, et j'ai de gros doutes sur la nécessité d'une telle abondance de câbles. Il m'est avis que des simplifications pourraient être faites, mais cela demanderait la réorganisation d'un système déjà en place, autrement dit, le pire cauchemar d'une entreprise japonaise. Et là, il y en a deux sur le coup… enfin, sur le poteau. C'est donc une situation aussi inextricable que le fouillis de câbles.


Notre immeuble étant ancien, l'électricité et le téléphone y arrivent donc par les airs, mais pour les constructions plus modernes, comme l'immeuble en face de chez nous, on prend désormais soin de camoufler les câbles disgracieux en les enterrant. Mais le réseau reste principalement aérien, et il est impensable d'enterrer les transformateurs. Aussi, pour assurer la transition entre l'air et la terre, on a recours à… un deuxième pylône! Le courant transformé et le téléphone sont ainsi acheminés vers le câblage souterrain de l'habitation. Les câbles tirés le long de ce deuxième poteau sont protégés par des tuyères en plastique, lesquelles pour éviter de prendre l'eau sont recouvertes d'un gros bloc de mastic à leur extrémité. Pas vraiment très décoratif, mais, du moins, on l'espère, fonctionnel.

Parfois, les pylônes penchent un peu, voire beaucoup, mais cela ne semble pas inquiéter outre mesure les compagnies qui les exploitent. On peut donc se demander à partir de quel angle d'inclinaison on commence à s'en soucier. Mais avant de songer à les remplacer, il semble que l'on préfère l'usage de filins de traction. Tout cela contribue à donner une esthétique assez particulière aux rues japonaises.





Surtout qu'en plus de tout ça, les pylônes les mieux placés sont rentabilisés par de la publicité! Comme le japonais peut s'écrire de haut en bas, c'est d'autant plus facile. Les panneaux sont soit directement plaqués contre le pylône, soit placé à côté, voire les deux.

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Toujours aussi passionnante cette visite des petites habitudes japonaises :)
Commentaire n°1 posté par LDavoust le 07/05/2008 à 10h54

vendredi 2 mai 2008

Quelques statues de Nagoya (2)

La critique est aisée, mais l'art est difficile… Certes, mais si on se pique de faire de la critique un art, qu'en est-il? Est-ce d'une aisance difficile ou d'une difficulté aisée? Le mieux est encore d'en faire un jeu, et c'est pourquoi je préviens en préambule: vous pouvez prendre les commentaires qui suivent au sérieux si ça vous amuse, mais ce n'est absolument pas dans cet esprit qu'ils ont été écrits.
Et revenons donc à nos statues: après avoir vu quelques animaux dans la première partie, voyons maintenant le sujet le plus représenté: la femme.

Pour commencer, une statue du parc de Tsurumai à vrai dire assez peu originale. Et seule la ronde des saisons qui l'agrémente d'une végétation plus ou moins fleurie parvient parfois à lui donner des allures de Nymphe.







Toujours au parc de Tsurumai, voici une idée plus intéressante, qui à partir d'un chausson mal ajusté donne une pose plutôt originale. Mais la plupart des Japonais qui la voient pensent plutôt que cette ballerine est affligée de mizumushi, qui est le nom local du pied d'athlète, une mycose très fréquente au Japon. Le côté gracieux de la statue en est donc sérieusement compromis.

Cette statue a le privilège d'être beaucoup photographiée, et souvent en compagnie, car on peut s'asseoir à côté d'elle et s'amuser ainsi à créer des petites scènes, qui selon le tempérament ou l'état d'ébriété des participants seront plus ou moins sages. Aussi ne s'étonnera-t-on pas de l'air quelque peu revêche et blasé de la Demoiselle, qui a dû en voir passer des vertes et des pas mûres.




La tour de Nagoya est un des symboles fort de la ville, et pour la mettre en valeur dans la perspective des jardins qui s'étendent à son pied, ces deux statues ont été judicieusement placées. Elles sont néanmoins empreintes d'une certaine raideur dans lequel, même avec beaucoup de bonne volonté, on peinera à retrouver le hiératisme des modèles grecs dont elles sont inspirées.


Au sommet d'une fontaine de Sakae, voici une envolée qui laisse quelque peu perplexe. Car sans ailes, on peut présager qu'elle va se finir assez piteusement dans la fontaine. La photographie ne rend pas compte du fait que la statue est dans l'axe de la tour, et elle pourrait donc en être une exaltation comme les deux précédentes. On préférera ne pas trop s'interroger sur les raisons qui poussent les urbanistes et artistes à souligner de présences féminines un tel symbole phallique.



Voici une statue beaucoup plus originale, car pas du tout occidentalisée. La présence de cordons rouges et d'unomamori (porte-bonheur acheté dans les temples) laisse penser que certains lui ont conféré une signification plus ou moins religieuse. Certes, la pierre utilisée est la même que pour les statues votives de divers bouddhas, mais le sujet semble suffisamment profane pour éviter la confusion. Mystère donc…

De nombreuses compagnies japonaises agrémentent la façade de leurs locaux par des œuvres d'art, et cette société pharmaceutique expose fièrement cette demoiselle, qui si elle a utilisé les produits de la-dite société, ne donne pas très envie d'en consommer vu sa silhouette quelque peu maladive.






Devant la gare d'Ikeshita, cette demoiselle semble vouloir reconstituer une scène d'un dessin animé de Walt Disney, où les princesses se sentent obligées de faire venir des petits oiseaux dans la main quand elles poussent la chansonnette. Celle-ci est intitulée ΑΓΓΕΛΟΣ, ce qui signifie «messager». Comme le mot est au masculin, c'est donc plutôt l'oiseau qui semble ainsi désigné.



Voici trois statuettes placées sous des arcades à Imaike. Il y en a six en tout, et elles sont toutes du même artiste, qui s'est simplifié la tâche en livrant ces trois modèles en double.

Les statues trouvent tout naturellement place devant les lieux dévolus à la culture, comme cette salle de spectacles signalée par cette violoniste un peu trop appliquée.








Il semble bizarre, voire improbable que cette cueilleuse de fruits puisse ramasser raisins, poires, mangues et ananas au même endroit. Mais c'est qu'elle est en fait devant un bâtiment du fruits park un grand parc consacré aux arbres fruitiers, et dans lequel il y a une immense serre pour les espèces exotiques. Mais malgré cette justification, la statue n'en demeure pas moins assez kitsch.


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'mizu-mushi'...... quel manque de respect à l'artiste (ou à la belle)! en tout cas la remarque m'a fait beaucoup rire: je n'y aurais absolument pas pensé.
Commentaire n°1 posté par Baiya le 01/05/2008 à 13h15